top of page
logo général 19 internet.png
Rechercher
  • Photo du rédacteurSéverine Lepetit

Le hpi : après la révélation

Dernière mise à jour : 9 déc. 2021

Ca y est ! Le bilan a posé les mots : haut potentiel intellectuel !

Youpi ! L'adulte ce dit " c'est fini, je sais " !

Et, oui ! Après tant d'années d'errances psychothérapeutiques, d'ouverture à toutes les thérapies altérnatives possibles et imaginables et qui ont, pour certaines, sues apporter quelques bienfaits, les bilans professionnels qui permettent de se rendre compte qu'effectivement le profil explique la créativité, le besoin de changement, l'autonomie ou que sais-je, et bien ce fameux bilan, si difficile à décider, à affronter, pose une légitimité sur l'ensemble de notre être et de notre parcours !

D'abord une énorme tristesse... tout ce temps perdu, tout ce temps de souffrances, pour "rien", juste ça... juste plus d'axones, plus de myéline... et même pas une anomalie génétique. Une incompréhension ensuite : pourquoi personne ne m'a rien dit ? Pourquoi ils n'ont pas vu ? Est-il possible que personne n'ait jamais rien remarqué ? Pourquoi se sont-ils tues quand ils ont effleuré l'idée ? Vient l'idée folle que le test n'est pas bon, qu'ils se sont trompé et que tout ceci ne repose sur rien, le hpi est une chimère ! Et puis, un constat : rien n'a changé finalement, on sait, mais on sait quoi ? Qu'on a le droit d'être mal ? YOU-PI ! On attendait d'être enfin bien !

La capacité de résilience hors norme du hpi, peut alors lui permettre de rebondir et d'aller vers la construction de son bonheur, marche après marche, jour après jour. L'éducation, la contrainte de suradaptation vont être autant de freins à libérer le potentiel sous-jacent, cette fameuse boule qu'on voudrait qui sorte de nous, mais qui est comme une très vieille compagne de route encombrante mais rassurante car elle nous identifie.

C'est alors l'acceptation de ce qu'est le haut potentiel intellectuel, l'appropriation sincère de celui-ci, et donc une connaissance, qui permettront des lâcher-prises si insécurisants pour le hpi et pourtant si salvateurs. Si le chemin reste très solitaire car chaque marche gravie est très personnelle et impalpable pour les autres, il reste aussi possible de le rendre conviviale, en cotoyant des pairs, en échangeant et en cheminant par les autres, à travers le fameux "seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin".

Séverine Lepetit 310317

93 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page